Des travaux de réouverture et de préparation pour la pose de clôtures ont été réalisés au GAEC des Marrons chauds, une ferme de Terre de liens, sur des parcelles de zones humides situées le long de la rivière Vincou, affluent de la Gartempe.

Ces travaux ont été effectués par deux prestataires :

-l’association d’insertion REMPART, basée à Bellac, pour les travaux de petit bûcheronnage, débroussaillage manuel et pose de piquets bois pour l’installation d’une clôture électrique.

-un prestataire local pour du girobroyage mécanique des parcelles, en prenant soin de laisser des zones non broyées pour maintenir et favoriser la biodiversité présente sur ces milieux humides (campagnol amphibie, Succise des prés, etc.).

Ces parcelles et leurs accès n’étaient plus entretenus depuis de nombreuses années. Cette première étape de restauration permettra aux fermiers d’installer une clôture électrique afin de relancer un entretien de ces terrains par du pâturage caprin. Ces prairies humides sont importantes pour assurer leur autonomie fourragère, notamment lors des sécheresses estivales.

Cette ferme appartient à la foncière de Terres de liens depuis 2009. Située sur un site remarquable composé d’un puy, de la vallée du Vincou dominée par la cascade de Grudet et d’un maillage harmonieux de bois et de prés, la ferme comporte 25 ha de terrains dont un peu plus de 5 ha de zones humides, une longère avec une maison d’habitation et deux granges.

Les fermiers du GAEC des Marrons chauds sont installés sur la ferme depuis 2019 et produisent de la bière et des plantes aromatiques et médicinales en agriculture biologique. Une convention de gestion tripartite entre les fermiers, la foncière de Terre de Liens et le Conservatoire a été signée en mai 2021, avec pour objectif la restauration, la gestion et le suivi écologique de ces 5 ha de zones humides de la ferme.

Dans le cadre du Contrat Territorial Milieux Aquatiques Bassin de la Gartempe Amont (CTMA BGA) 2019-2022, le Conservatoire avait ainsi programmé des travaux de restauration qui ont pu être réalisés sur ces zones humides en fin d’année 2022. Ces travaux sont financés par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne et la Région Nouvelle-Aquitaine.