En présence de la Sous-Préfète d’Ussel, du Président de la Chambre d’Agriculture de Corrèze, du Président du PNR de Millevaches et de nombreuses autres personnalités, le concours annuel de la race ovine limousine organisé à l’échelle du Massif Central s’est tenue cette année dans un climat plutôt tendu et de repli en ce qui concerne la participation des éleveurs de la montagne Limousine.
C’est pour l’essentiel la question des difficiles conditions de travail des éleveurs induites par le niveau de prédation que l’on connaît depuis l’hiver dernier qui a animé l’ensemble des débats.
Avec les nouvelles contraintes de protection de leurs troupeaux (électrification des clôtures, installation des chiens de protection, mise des troupeaux en bergerie la nuit, …) se cumulent un ensemble de problèmes qui compliquent leur vie professionnelle et pourraient être susceptible de remettre en cause cette filière.
Il convient de rappeler aussi l’importance de la sélection génétique au sein de la race Limousine depuis 40 ans qui a permis à cette filière de ne pas s’éteindre et surtout de progresser.
Enfin, cette situation retentit sur la politique d’acquisition des terrains en milieu naturels par le CEN Nouvelle-Aquitaine et pose la question de leur ouverture et de leur entretien par le pâturage. Le risque de la disparition de l’élevage ovin sur le territoire du Plateau de Millevaches aurait des conséquences dramatiques sur l’environnement et les paysages.
Un temps de réflexion sur ces questions complexes est prévu entre des représentants du Conservatoire et les dirigeants de l’association Races Ovines des Massifs lors du sommet de l’élevage de Cournon d’Auvergne en octobre.