L’an dernier, au démarrage de la nouvelle campagne PAC, le travail réalisé par le CEN Nouvelle-Aquitaine en Lot-et-Garonne sur 3 territoires différents a permis d’engager pas moins de 420 hectares de surfaces agricoles dans des Mesures Agro Environnementales et Climatiques.
En ce début du mois de juin qui promettait une météo estivale, les premières sessions de formation ont eu lieu. Obligatoires pour les exploitants engagés dans des MAEC, elles ont été organisées de concert entre toutes les structures impliquées. Plusieurs dates ont été proposées dans le département, chacune avec une thématique.
Dans le secteur de Monflanquin, en co-animation avec le SMAVLOT et la SEPANLOG, le CEN Nouvelle-Aquitaine a présenté la spécificité des prairies humides. Côté Agenais, l’accent a été mis sur les prairies de coteaux, les espèces inféodées et la gestion adaptée.
Engagés dans des MAEC depuis 2023, une vingtaine d’exploitants se sont donc rendus à ces deux dates. Après un rapide passage en salle pour rappeler le contenu des différentes mesures et présenter le bilan des engagements, direction le terrain pour identifier les réservoirs de biodiversité et les corridors écologiques des prairies.
Les hôtes ont présenté leurs exploitations, leur gestion habituelle et partagé leur vision de ce que peut être concrètement l’alliance entre agriculture et biodiversité.
La présence de Séverine CHASTAING, chargée de mission AB et Biodiversité à la Chambre d’Agriculture du 47, a été fortement appréciée tant par les participants que par les structures animatrices.
Axées sur les échanges, ces journées ont permis de communiquer bien au-delà des MAEC. Leur réussite démontre la nécessité de maintenir le lien de terrain entre les agriculteurs et les partenaires écologiques.