A la fin des périodes de gel, il est temps de retrouver sa demoiselle. Dès l’arrivée du printemps, les nuits s’adoucissent et il est temps pour nos amis les amphibiens d’entamer leur période nuptiale.
Ils amorcent alors des migrations saisonnières les forçant à franchir maints obstacles dans le but de retrouver leur mare ou étang préféré afin de barboter avec leur dulcinée.
Leur milieu naturel est fragmenté par le passage de routes, caniveaux, chemins qu’il leur faut traverser. Cependant ils restent peu visibles par les automobilistes. Alors, si le temps est humide, on lève le pied !
Il est difficile de les voir lorsque nous conduisons, or, avec un peu de patience, lors d’une nuit humide dépassant les 5°C, il est possible d’observer tritons, salamandres, grenouilles ou crapauds au bord de leur lieu de reproduction. Partagez vos observations pour affiner les cartes de répartition !
Bien que la Salamandre tachetée, la Grenouille agile et les autres amphibiens soient intéressants à observer, leur manipulation est interdite car dangereuse pour les individus qui, de plus, sont protégés. Au-delà du stress que la manipulation cause, notre peau sèche va retirer le mucus qui se trouve sur la leur, pouvant ainsi causer des infections par la transmission d’organismes pathogènes. Le déplacement peut être accepté seulement si l’individu est en danger immédiat. Dans ce cas, les gants en nitriles sont de mise, car non toxiques pour l’individu. Alors, si nous rencontrons un amphibien, gardons les mains dans nos poches ou sur notre appareil photo !