Le site de Tourliac, en convention avec le Conservatoire, a bénéficié cette année des premiers travaux de restauration et d’entretien des milieux. Ce site se compose de pelouses sèches sur coteaux calcaires, constituant un paysage rare et recélant un patrimoine naturel remarquable, en particulier par la présence d’une flore et d’une faune diversifiées, caractéristiques, rares et/ou protégées.

Les travaux

L’amélioration ou le maintien de ces milieux dans un bon état par débroussaillage des ligneux gagnants les milieux ouverts, la fauche tardive et/ou le pâturage extensif du site devrait conduire à la préservation de ce patrimoine naturel remarquables, et ses espèces associées.

Cette année le site a fait l’objet d’un débroussaillage de la strate herbacée sur 3 500 m² et une restauration de milieux (débroussaillage multi-strate) sur 800 m², ainsi qu’une coupe des résineux non-indigène présent sur ces surfaces.

Les grands Genévriers ont été préservé pour retrouver un aspect de landes à Genévriers. Les plus grands chênes ont également été maintenue, en menant une coupe sélective permettant de rouvrir les surfaces tout en maintenant des îlots ombragés. Les plus grands patchs de Lotus dorycnium (Lotier dorycnie) ont également été maintenu.

Le Site de Tourliac

En 2020, dans le but de préserver et de valoriser le site et d’assurer la pérennité des populations d’espèces animales et végétales intéressantes en réduisant les atteintes (embroussaillement …), une convention de préservation a été signée avec le propriétaire sur ses 33 ha terres.

Le site est notamment classé en ZNIEFF I « Coteau calcaire du Brayssou » surplombant le Lac artificielle éponyme, et en ZNIEFF II « Coteau calcaire et ravines de Tourliac ».

Les espèces

Ces coteaux abritent notamment des espèces floristiques patrimoniales tel que le Bugle petit-pin (Ajuga chamaepitys), la Céphalantère rouge (Cephalanthera rubra), l’Ophrys jaune (Ophrys lutea), l’Ophrys militaire (Ophrys militaris), ou encore l’Anthéricum ramifié (Anthericum ramosum).

D’un point de vue faunistique, le site abrite l’Engoulevent d’Europe (Caprimulgus europaeus), la Noctuelle purpurine (Eublemma purpurina), le Sylvandre (Hipparchia fagi), et de nombreux orthoptères.