Natura 2000
Qu’est ce que Natura 2000 ?
Le réseau européen Natura 2000
Il trouve son origine en 1992 lors du « Sommet de la Terre » à Rio de Janeiro lorsque l’Union européenne, inquiète de la diminution de son patrimoine naturel, décide de créer un réseau de sites abritant des habitats et des espèces d’une valeur patrimoniale notable (MEDDE, 2012). L’ambition du réseau est de maintenir la diversité biologique des milieux et protéger les habitats et les espèces en péril à l’échelle européenne dans une démarche de développement durable (DE SOUSA, DUBAELE, 2009).
Outils fondamentaux de la politique européenne de préservation de la biodiversité, les sites Natura 2000 visent ainsi une meilleure prise en compte des enjeux de biodiversité dans les activités humaines. Ces sites sont désignés pour protéger un certain nombre d’habitats et d’espèces représentatifs de la biodiversité européenne. La liste précise de ces habitats et espèces est annexée à la directive européenne oiseaux et à la directive européenne habitats-faune-flore.
En Europe, le réseau représente 27 522 sites et couvre 18 % des terres et 6 % de la zone économique exclusive. Au 1er mars 2017, la France compte 1 766 sites, couvrant près de 13 % du territoire terrestre métropolitain et 11 % de la zone économique exclusive métropolitaine.
La démarche du réseau Natura 2000 privilégie la recherche collective d’une gestion équilibrée et durable des espaces qui tienne compte des préoccupations économiques et sociales :
- les activités humaines et les projets d’infrastructure sont possibles en site Natura 2000. Pour éviter les activités préjudiciables à la biodiversité, les projets susceptibles d’avoir des incidences sur les espèces et habitats protégés doivent être soumis à évaluation préalable ;
- au quotidien, la gestion des sites Natura 2000 relève d’une démarche participative des acteurs du territoire. Un comité de pilotage définit pour chaque site des objectifs de conservation et des mesures de gestion qui sont ensuite mis en œuvre sous forme de chartes et des contrats co-financés par l’Union européenne.
Rendez-vous sur le site du Ministère en charge de l’écologie pour plus d’informations sur le dispositif Natura 2000.
Le CEN et Natura 2000
En Nouvelle-Aquitaine 273 sites sont classés Natura 2000, soit près de 16 % des plus de 1 750 sites français. C’est la région française qui compte le plus grand nombre de sites Natura 2000.
Le CEN Nouvelle-Aquitaine a été désigné par l’État pour animer 44 de ces sites. Cette mission d’animation consiste à définir, organiser et veiller à la mise en œuvre des actions de gestion et de conservation. L’ensemble des actions préconisées sont planifiées dans un Document d’objectifs (Docob) propre à chaque site. Plusieurs types de contrats sont proposés aux propriétaires des terrains ou aux ayants-droits dans le cadre du dispositif N2000 : Les contrats Natura 2000, les Mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC), la Charte Natura 2000. Le Conservatoire accompagne la mise en place des actions liées à ces contrats.
Les sites Natura 2000 animés ou co-animés par le CEN Nouvelle-Aquitaine :
Charente (16) :
- FR5400411 – Chaumes de Vignac et de Clérignac
- FR5400405 – Coteaux des Bouchauds et Marsac
- FR5400420 – Coteaux du Montmorélien
Corrèze (19) :
- FR7401121 – Vallée du Ruisseau du Moulin de Vignols
- FR7401108 – Landes et pelouses serpentinicoles du sud corrézien
- FR7401119 – Pelouses calcicoles et forêts du Causse corrézien
- FR7401111 – Vallée de la Vézère d’Uzerche à la limite départementale Corrèze/Dordogne
- FR7401105 – Landes et zones humides de la Haute-Vézère
Creuse (23) :
- FR7401130 – Gorges de la Grande Creuse
- FR7401129 – Vallée de la Creuse
- FR7401146 – Vallée du Thaurion et affluents
- FR7401125 – Tourbière de l’étang du Bourdeau
- FR7401145 – Landes et zones humides autour du lac de Vassivière
Dordogne (24) :
- FR7200667 – Coteaux calcaires de la Vallée de la vézère
- FR7200664 – Coteaux calcaires de la Vallée de la Dordogne
- FR7200669 – Vallon de la Sandonie
- FR7200795 – Tunnel Saint-Amand-de-Coly
- FR7200676 – Coteaux calcaires de Borrèze
- FR7200665 – Coteaux calcaires de Proissans, Sainte-Nathalène et Saint-Vincent-le-Paluel
- FR7200672 – Coteaux calcaires du causse de Daglan et de la vallée du Céou
- FR7200675 – Grotte de Saint-Sulpice d’Eymet
- FR7200666 – Vallée des Beunes
- FR7200808 – Carrière de Lanquais – Les Roques
- FR7200673 – Grottes d’Azerat
- FR7200670 – Coteaux de la Dronne
Gironde (33) :
- FR7200689 – Vallées de la Saye et du Meudon
- FR7200705 – Carrières souterraines de Villegouge
- FR7200699 – Grottes du Trou noir
- FR7200698 – Carrières de Cénac
- FR7200804 – Réseau hydrographique de la Pimpine
- FR7200691 – Vallée de l’Euille
Landes (40) :
- FR7200727 – Tourbière de Mées
Lot-et-Garonne (47) :
- FR7200799 – Carrières de Castelculier
- FR7200729 – Coteaux de la vallée de la Lémance
- FR7200733 – Coteaux du Boudouyssou et plateau de Lascrozes
- FR7200732 – Coteaux de Thézac et de Montayral
Pyrénées-Atlantiques (64) :
- FR7200759 – Massif du Mondarrain et de l’Artzamendi
- FR7200760 – Massif de la Rhune et de Choldocogagna
Deux-Sèvres (79) :
- FR5400445 – Chaumes d’Avon
- FR 5402011 – Citerne de Sainte-Ouenne
Vienne (86) :
- FR 5400460 – Brandes de Montmorillon
- FR 5412015 – Landes de Sainte-Marie et camp militaire de Montmorillon
Haute-Vienne (87) :
- FR7401135 – Tourbière de la source du ruisseau des Dauges
- FR7401137 – Pelouses et landes serpentinicoles du sud Haute-Vienne
- FR7401147 – Vallée de la Gartempe