Durant 6 mois, le lien entre les cortèges de Rhopalocères, le niveau d’humidité et le contexte paysager global a pu être étudié sur différents sites de zones humides de Charente*. Au cours d’un stage de fin d’études, Clara De Raadt, en master 2 Patrimoine naturel et biodiversité à l’université de Rennes, a effectué des relevés botaniques (transects) sur chaque site afin de tester les effets des valeurs d’engorgement et de richesse végétale sur la richesse spécifique des papillons de jour. Différents indices paysagers ont également été testés.
Au final, 57 espèces de Rhopalocères ont été inventoriées, dont certaines patrimoniales (Cuivré des marais, Damier de la Succise, etc.) permettant de disposer de données sur des sites acquis récemment par le Conservatoire. Parmi les conclusions de cette étude, il ressort que la richesse spécifique végétale favorise la richesse spécifique en papillons de jour. La présence de cultures et de routes dans le paysage diminuent la richesse spécifique de papillons, à l’inverse de la présence de prairies, haies et forêts qui , elles, favorisent la richesse spécifique. Merci à Clara pour ce travail et bonne continuation!
*Zones humides concernées : Bocage de Hiesse (Hiesse); Zones Humides du Goire (Saulgond); Zones Humides du territoire de l’Aume-Couture (Aigre; Saint-Fraigne, Oradour, Ebréon, Paizay-Naudouin-Embourie; Les Gours)