Sur la commune de Grandjean, le CEN a acheté deux parcelles de prairies humides boisées situées dans la vallée du Bramerit. L’intervention du CEN vise à préserver les zones humides alluviales et des corridors écologiques fonctionnels le long de cet affluent de la Charente.

Sur les communes de Les Gonds, Berneuil et Courcoury, respectivement 6,58 ha, 4,10 ha et 0,12ha de prairies et boisements humides ont été acquis le long de la Vallée de la Seugne. Ces achats renforcent la protection de ce secteur à forts enjeux écologiques et sur lequel le CEN intervient depuis plusieurs années. La gestion menée visera à renforcer les trames vertes et bleues à l’échelle de cette vallée, avec une attention portée sur le Vison d’Europe, espèce faisant l’objet d’un plan national d’action et prochainement réintroduite dans cette zone. L’action du CEN NA sur ce secteur vise également à poursuivre la protection du marais de l’Anglade, plus grand marais à Cladium (espèce déterminante) du département.

Sur la commune de Saint-Sulpice-d’Arnoult, 3 parcelles de pelouses calcicoles et de prairies ont été achetées. En cours d’embroussaillement, des travaux de broyage complétés par du semis sont prévus afin de retrouver un faciès de pelouses messicoles et de maintenir les cortèges inféodés à ces milieux, en particulier l’Odontite de Jaubert, une plante protégée.

Sur la commune de Corignac, une parcelle de boisements humides a été acquise dans la continuité du site du Bois de la Roque. Une partie de ce site est en train d’être clôturée pour installer un pâturage bovin.

Sur la commune de Neuvicq, 2 parcelles de landes humides ont été acquises à proximité du site du Pas Blanc ainsi qu’une parcelle de boisement humide. Le site du Pas Blanc est géré par le CEN dans le cadre des mesures compensatoires du chantier de la LGV Tours-Bordeaux et comporte des milieux de landes humides ou sèches, ponctués de mares suite à la réouverture de pinèdes.

L’ensemble de ces acquisitions a permis de liquider la totalité du stock que le CEN NA avait auprès de la SAFER en Charente-Maritime. Elles ont été financées à hauteur de 40% par le fond NéoTerra de la région Nouvelle-Aquitaine, et de 60% par le Fonds Vert émanant du ministère de la Transition écologique.