L’écologie de cette orchidée fait qu’elle se développe préférentiellement au sein des bas marais alcalins et dans les molinaies sur calcaires. En Nouvelle-Aquitaine, elle est considérée dans les listes rouges régionales comme «quasi menacée, NT) en Ex-Aquitaine, «en danger, EN» dans l’ex Poitou-Charentes et «en danger critique d’extinction, CR» en ex Limousin. Elle bénéficie également d’une protection régionale dans les ex régions Limousin et Poitou-Charentes.
La présence de cette espèce est rarissime en Corrèze. Elle n’est connue que deux stations dans le département. Sur les stations corrèziennes elle se développe au sein de pelouses calcoro-marneuses, où les traces d’humidité du sol sont peu visibles.
Sur le pays d’Ayen, en 2015, une station a été découverte au sein d’un ourlet à Brachypode reposant sur un substrat marneux. Une vingtaine de pieds fleuris ont été dénombré en plusieurs points en 2015, ainsi qu’une trentaine de rosette stérile. Le suivi en 2021 dénombre un total de 76 pieds fleuris (avec de nombreux pieds produisant des gousses de graines) et 183 pieds stériles. Il s’agit de la plus grosse station connue sur le département de la Corrèze.
L’autre station connue se trouve sur la commune de Meyssac, elle bénéficie d’une gestion par le Conservatoire depuis 2008