Le 28 janvier, avec la participation de quelques bénévoles motivés et non effrayés par le temps calamiteux, avec notre partenaire qu’est le Groupe Mammalogique et Herpétologique du Limousin (GMHL), les suivis des colonies d’hibernation s’est fait sur quelques sites majeurs de Corrèze : les viaducs de Vignols, le tunnel de Segonzac et la grotte de Saint-Robert (site récemment acquis par le CEN). Les chauves-souris étaient bien là encore cette année. Plusieurs centaines d’individus ont été comptabilisés de nombreuses espèces : Grands et Petits Rhinolophes, Rhinolophes euryale, Murins de grands taille, Minioptères de Schreibers, Murins de bechstein.

Grands Rhinolophes

Chaque individu (Grand Rhinolophe et Minioptère de Schreibers) a été scanné pour savoir s’il était porteur d’un transpondeur (issus de campagnes de « capture/marquage/recapture » passées), ce qui a été le cas pour quelques individus.

Contrôle des individus à l’aide d’une perche

Ces contrôles systématiques des individus permettent de connaitre les individus (mâle/femelle, âge…) et permettent de mettre en évidence des échanges entre les sites corréziens mais aussi entre les sites néo-aquitains. Pour apprécier cela, des antennes cadre permanentes ont été installées sur certains sites (comme le Domaine des Tours de Merle et la Centrale hydro-électrique de Claredent) et permettent ainsi d’apprécier les échanges entre les sites connues.

Une application nouvellement créée par Alexandre LANGLAIS est faite pour combiner et exploiter les données issues des transpondages

Connexions intersites depuis le site CEN/GMHL de la « Centrale hydro-électrique de Claredent ».

Autre particularité de certains de ces milieux souterrains, notamment observées dans le tunnel de Segonzac, les infiltrations d’eau dans le sol et ressortant dans le tunnel créent des dépôts qui résultent de la précipitation du calcaire sous forme CaCO3 à la suite de la libération de gaz carbonique CO2. C’est ce l’on appelle des “travertins” (concrétions calcaires)

Travertins